2 millions de dollars pour sortir l’Afrique d’un système financier archaïque : le pari d’Ejara

Equipe Ejara

Equipe d’Ejara © Ejara

Ejara opère une application mobile de services financiers, qui permet à toute personne possédant un smartphone d’acheter, transférer, sauvegarder et épargner en toute sécurité des actifs numériques fractionnés. La startup vient de boucler un tour de table rassemblant Mercy Corps Ventures, Lateral Capital, LoftyInc Capital Management et NetX Fund, ainsi qu’un groupe de business angels comprenant Pascal Gauthier (PDG de Ledger) et Jason Yanowitz (cofondateur de Blockworks).

Ejara veut renforcer sa présence en Afrique Francophone

Cette levée s’inscrit dans le prolongement du soutien financier et opérationnel déjà apporté par Resiliance (le fonds d’investissement du groupe Touton) et BPI France. Elle récompense le développement rapide de l’entreprise et lui permet de toucher un public bien plus large.

Avec 430 Millions de personnes dont 200 Millions partageant la même monnaie (FCFA), l’Afrique francophone est l’un des marchés financiers les plus dynamiques et accueillants d’Afrique. Avec 548 Millions de comptes d’argent mobile enregistrés et une estimation de 490 Milliards de transactions en 2020, l’Afrique francophone représente la prochaine frontière pour les applications bancaires et d’investissement mobiles. Ejara est la première société de gestion d’actifs numériques  de la région à capitaliser sur cette opportunité

Ejara répond à trois problèmes structurant :

Un problème de sécurité d’abord. La multiplication des cas d’escroqueries dans toute la région a entraîné une méfiance à l’égard de nouveaux modèles bancaires et financiers, bien que 48 milliards de dollars US de transferts de fonds de la diaspora continuent d’affluer vers l’Afrique. Qu’il s’agisse d’un commerçant cherchant à s’approvisionner auprès de fournisseurs internationaux ou d’un particulier cherchant à diversifier ses investissements, la plupart des citoyens s’appuient sur des systèmes financiers archaïques et onéreux, qui empêchent leur développement. Ejara offre une solution à ces opérations avec en prime un message d’éducation financière inspirant.

Ejara résout aussi le problème de la ségrégation financière, dans la mesure où une large partie des populations d’Afrique francophone n’est pas bancarisée.

“la transparence et la sécurité intégrées de la blockchain combinées à la popularité des services bancaires mobiles en Afrique m’ont fait comprendre qu’une plateforme d’investissement mobile basée sur la blockchain était la clé pour étendre l’inclusion financière”, explique Nelly.

Ruth Foxe Blader, associée chez Anthemis, ajoute que “Ejara encourage l’éducation autour des actifs numériques et démocratise les opportunités de création de richesse pour plus de 400 millions de personnes vivant en Afrique francophone, en déployant sa grande expérience au service de sa communauté. C’est pour cela, ajoute-elle, que Nelly est le type de fondatrice brillante que nous cherchons toujours à soutenir.” En matière d’investissement, Ejara est synonyme d’accès.

Au cours des dix dernières années, les Africains ont été ostracisés de l’investissement dans les produits à haut rendement. Qu’il s’agisse des titres technologiques internationaux tels que Facebook ou Google, qui sont des entreprises auxquelles ils ont contribué dans leur expansion mondiale en tant que clients quotidiens, ou de l’accès aux bourses locales, qui étaient uniquement réservées aux institutions, les Africains n’ont jamais eu la possibilité d’avoir accès à ces produits et d’en bénéficier. Ejara veut changer cela.

Enfin, Ejara offre des outils structurants pour œuvrer au développement financier et économique de toute l’Afrique francophone. Comme l’explique Meltem Demirors, “d’ici 2030, l’Afrique représentera l’une des plus grandes régions économiques du monde et, bien qu’elle compte près de 25 % de la population du continent, les start-ups d’Afrique francophone ont attiré moins de 1 % du capital-risque investi dans la scène technologique africaine. Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec Nelly et l’équipe d’Ejara pour fournir des services financiers via des portefeuilles non-dépositaires et offrir un nouveau niveau de confiance et de transparence aux épargnants et investisseurs d’Afrique Francophone.”

Cet article est un communiqué de presse reçu d’Ejara. Chainglob n’a reçu aucune forme de compensation pour sa publication. Nous le publions car nous pensons qu’Ejara joue un rôle important dans la vulgarisation et l’adoption du bitcoin en Afrique.

Chainglob

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